Aîe l'I.A. !…
Qu'ai-je envie de voir ? Que suis-je capable d'imaginer ?
Chercher ce que je suis incapable de voir justement ? J’essaie en toute liberté, c’est étrange, c'est beau, c'est nul, c’est kitsch, c’est fou.
La créativité vient du malentendu ? L’I.A. n’a pas bien compris ou n’y arrive pas mais elle tente et la proposition est fascinante. Elle sauve (ou pas) mes idées à la con (un homme avec des ailes ? oui c’est bien Marvel mais encore…) pour les rediriger ailleurs. Elle rate dans les grandes largeurs, pour le meilleur et le pire monstrueux.
Je dis « elle » comme si c’était quelqu’un. L’I.A. est-elle comme une « nouvelle espèce » ?
Elle me fait penser au langage d’un enfant de 4-5 ans. En train d’apprendre, il essaie, se trompe, réussit et se trompe encore. Ses tentatives clopinantes en deviennent follement poétiques.
En tous cas, l’I.A., je l’adore un jour, elle est proche de me dégoûter le lendemain. Peu d'affect, c’est comme un résultat sans chemin, une destination sans histoires. Une sorte de photographie désincarnée qui passe de mon cerveau à mon oeil sans avoir besoin de jambes ni d’espace.
L’I.A. fait bouger la matière pour me montrer au final que l’ordinaire est déjà extraordinaire ?
2024-2025